Intéret des Dinantais

Dréhance et Furfooz, le 26 août

Le dimanche 26 août, ce furent Dréhance et Furfooz qui nous accueillent. Une fois de plus, la vitesse excessive dans les villages est montrée du doigts par les habitants qui nous reçoivent. De plus, l’état de la route qui traverse le village de Dréhance est catastrophique.

Nous avons visité des équipements « modèle »
Dréhance bénéficie d’une école primaire récemment rénovée grâce à des subsides obtenus durant la législature 2006-2012 et d’une place de village bien aménagée (parking spacieux, plaine de jeux, terrain de pétanque). De plus, le comité de village est un des plus dynamiques de la ville. Il gère la salle appartenant aux œuvres du Doyenné et organise la grande kermesse qui se déroule à la fin du mois d’août. Grâce aux bénéfices récoltés, il a pu aménager un espace partagé très accueillant à côté de la salle. Une aire de pique nique, une plaine de jeux et des équipements sportifs ont été installés sur un terrain communal. Ces infrastructures ont été financées aussi par des subsides émanant de la fondation roi Baudouin. Le comité soutient aussi l’école et le club des jeunes qui dispose d’un petit local dans la salle. Bel exemple de réappropriation de leurs espaces par les citoyens.

Des insatisfactions à l’égard des services communaux
Le comité de village regrette toutefois le peu de soutiens apportés par les équipes d’ouvriers de la commune. L’entretien des espaces publics laisse à désirer malgré les demandes répétées des habitants du village.

Même constat àFurfooz : l’état de la rue du camp romain
Comme à Dréhance, la chaussée traversant le village est dans un état inacceptable. La rue du camp romain est ponctuée d’une multitude de nids de poule. La vitesse y est, cependant, aussi excessive.

Des équipements collectifs de qualité mais peu entretenus
Le comité de village qui gère la salle communale souligne les besoins de rénovation et d’entretien de la salle, de ses abords et de l’église. Il souligne l’absence des services communaux et le manque d’entretien et de nettoyage, notamment du site des aiguilles de Chaleux, fort fréquenté par les promeneurs.

Inquiétudes des habitants : agriculture industrielle, kayaks, propriétaires terriens
Un projet d’extension d’une installation agricole inquiète de la population du village. Il prévoit l’élevage intensif de milliers de volailles, de centaines de cochons et de près de mille veaux.

Encore et toujours la Lesse : les habitants des bords de la Lesse témoignent de la présence trop importante des kayaks sur la rivière en été. Ils militent pour le développement d’un éco-tourisme plus respectueux des richesses environnementales et historiques de la vallée. Furfooz, avec son parc naturel, les aiguilles de Chaleux et son bâti bien préservé mérite une valorisation plus importante dans le cadre d’un tourisme de qualité. Des voix s’élèvent aussi contre les manœuvres tentées par d’importants propriétaires terriens en vue de supprimer une série de sentiers traversant leurs cultures.

Comme dans la plupart de nos villages visités, reviennent systématiquement vitesse, manque d’entretien des voiries et des installations publiques et surpopulation de la Lesse. A retenir!!

Le 19 août à Anseremme

Un site exceptionnel qui pourrait être mieux géré : la zone de loisirs de la Darse

Plusieurs points à améliorer ont été soulevés par les citoyens venus à notre rencontre :
> La coexistence de la Darse d’Anseremme et d’un quartier résidentiel proche qui entraîne parfois des nuisances pour les riverains
> le manque de contrôle des comportements nuisibles ou pollueurs (campeurs, vitesse excessive (encore elle!). Les contrôles policiers sont rares et les règles de stationnement ne sont pas assez bien respectées.
> les installations du site qui pourraient bénéficier d’un rafraîchissement nécessaire (pontons du port de plaisance, aire de pique nique, aire de jeux)
> des toilettes publiques seraient aussi nécessaires sur les lieux.

Un comité dynamique dans le quartier du Prieuré !
Le comité organise, chaque année, une brocante lors de la kermesse d’Anseremme. Grâce à cette activité , il peut animer le petit quartier typique du Prieuré. Ses membres ont l’objectif de remettre en activité un four à pain qui existait sur un terrain appartenant à la fabrique d’église d’Anseremme. Ils ont aussi fabriqué leur propre panneau pour inviter les conducteurs qui traversent le quartier de respecter la vitesse de 30 Km/H. Belle initiative.

Le cœur d’Anseremme : la place de l’église et ses abords
Avec la forte présence de touristes durant la saison, il y a d’importants soucis de propreté. Les espaces publics proches ne sont pas bien entretenus. L’espace pittoresque situé au confluent de la Lesse et de la Meuse, normalement accessible par des escaliers, est laissé dans l’abandon le plus complet alors qu’il est destiné à servir de lieu de pique nique. Le sentier de la Gripelotte, tout proche, est continuellement jonché de déchets.

Des installations sportives fréquentées : le terrain de football et le hall de l’Erso

Le club de football d’Anseremme dispose d’installations bien rafraîchies. mais le terrain est encore confronté à des problèmes de drainage. Le comité espère bénéficier de l’installation de l’éclairage afin de pouvoir organiser des entraînements et des matchs en nocturne. De nouveaux terrains sont prévus dans une zone de loisirs située entre le nouveau lotissement et les habitations actuelles.
Le hall de l’ERSO est fréquenté par le club de tennis de table, l’académie de Boxe, et la grande salle est utilisée par des équipes de volley ball. Le hall appartient à la commune depuis plusieurs années et mérite, vu les nombreuses activités qu’il accueille, des investissemsnts notamment au niveau des vestiaires, toilettes et d’une buvette.

Inquiétudes pour la vallée de la Lesse
La route longeant la Lesse depuis le pont Saint Jean jusqu’au gué de Walzin est fort fréquentée par la clientèle touristique durant la saison. Elle emprunte la rue des Forges qui est bordée de plusieurs habitations. La vitesse y est excessive malgré la présence de panneaux et d’un dos d’âne particulièrement dissuasif.
L’exploitation massive de la Lesse par les sociétés de location de kayaks entraîne de nombreux désagréments pour les riverains et les autres usagers de la rivière. La pollution est particulièrement forte aux abords des barrages de Walzin et de Villatoile. Les contrôles sont insuffisants le long de la Lesse.

Falmagne et Falmignoul, c’était le 12 août

On peut facilement deviner ce que les habitants des deux localités nous soulignent: la traversée de la chaussée Dinant-Beauraing.

Le long de la chaussée Dinant-Beauraing, traversant les villages de Falmagne et Falmignoul, les riverains se plaignent de la vitesse excessive des véhicules, dans les deux sens. La limitation à 50 Km/H est trop rarement respectée malgré la présence (trop peu dissuasive) d’un radar. Des aménagements de voirie, en chicannes p.ex., sont indispensables.
Le long de la même chaussée, le cheminement pour les piétons est dangereux et peu confortable alors que les deux localités sont traversées par de nombreux sentiers de promenade fort fréquentés donnant sur les superbes points de vue des vallées de la Lesse (vers Walzin et Chaleux) et de la Meuse (vers les cascatelles et Freyr).

Des équipements collectifs décevants à Falmignoul : une école sinistrée sur une place à l’abandon

L’école communale de Falmignoul est installée dans un bâtiment construit dans les années 1990 qui souffre d’importants problèmes d’humidité. Une rénovation est nécessaire depuis des années sans qu’aucun signe d’amélioration ne soit perceptible. Une association de parents dynamique multiplie les activités mais est découragée par le faible soutien reçu de la part du pouvoir communal. Un espace multisports promis lors de la législature 2006-2012 n’a jamais été réalisé et le projet est désormais abandonné. Des plaintes s’élèvent également à propos de la faible qualité des repas servis pour la cantine scolaire.

La place du village n’est pas du tout accueillante. Elle est vaste et est bordée par le pittoresque ruisseau de la Prée qui serpente, dans le bas du village de Falmignoul. Elle sert exclusivement de parking pour des véhicules dont d’imposants véhicules qui y occupent de nombreuses places de manière anarchique. Elle dispose, cependant, d’importants atouts pour devenir une halte confortable (avec bancs, tables, petite plaine de jeux) à proximité d’une boulangerie en plein développement et d’une célèbre brasserie.
Le centre de Falmignoul devrait également être plus sécurisé en y implantant une zone « 30 Km/H » équipé de ralentisseurs. Les abords de l’église ne sont pas systématiquement entretenus. Le sanctuaire pourrait être ouvert plus souvent et servir de lieu d’accueil pour les nombreux promeneurs qui découvrent la région. Un point de distributeur de billets serait également nécessaire. Les habitants et les touristes doivent se rendre à Beauraing ou à Dinant pour en bénéficier.
La salle des échos de la Lesse attend une rénovation depuis longtemps. Elle devrait être gérée par l’association de parents de l’école de Falmignoul. Dans ce dossier également, les délais s’allongent…

Un havre de paix : le village de Falmagne
La place du Baty est un des endroits les plus pittoresques et les plus agréables de la commune. La circulation des voitures y est assez rare dans la mesure où l’endroit n’est pas un lieu de passage très fréquenté. Les activités agricoles y sont encore importantes. Le village a conservé son allure rurale caractéristique. La drève de hêtres, située en plein cœur de la place, doit toutefois faire l’objet d’un soin tout particulier.
La plaine de jeux, située à proximité de l’église, est dans un état acceptable, mais, vu la place disponible, elle pourrait être plus importante et équipée de nouveaux aménagements (barbecue, abri, tables, hôtels à insectes, etc…).
Les habitants soulignent, enfin, et une fois de plus, une présence trop rare des ouvriers communaux. Ils évoquent un sentiment de « mise à l’écart ».
Depuis quelques années, le village bénéficie également du dynamisme d’un nouveau comité des fêtes qui organise de nombreuses activités et une kermesse très bien fréquentée. La question des infrastructures utiles pour l’accueil des participants à ces manifestations pourrait se poser…

Nous visitions Leffe le 5 août

Un sentiment unanime à Leffe : le manque d’entretien généralisé
Une des entrées de la ville, qui accueille la célèbre abbaye, connue dans le monde entier. Mais la route touristique des Fonds de Leffe est en mauvais état.
La plaine de jeux, datant du début des années 2000, n’est plus du tout accueillante et nécessiterait quelques simples travaux d’entretien.
Les monuments aux victimes du 23 août sont envahis par la végétation ;
La salle « La Rochette Michel Maurer » nécessite un important rafraîchissement et on constate que les avaloirs des fonds de Leffe et de la rue Camille Henry sont continuellement bouchés.

Vu la densité des habitations et la présence d’importants établissements commerciaux, le stationnement est problématique dans le début de la rue Himmer, dans la rue Camille Henry et le long de la chaussée d’Yvoir . Il est donc particulièrement important d’aménager les parkings devant l’abbaye et de favoriser la création de petits espaces de stationnement là où c’est possible le long de ces rues.
La promenade se termine par une petite visite rafraîchissante à l’intérieur de l’abbaye où l’Abbé Benoît et les pères Bruno et Augustin nous accueillent. Nous terminons enfin le verre de l’amitié avec des membres du Comité de Leffe dans la petite buvette de l’ancien club de balle pelote.